[Chronique]

Publié le par Métastases

Le baiser
par Arno Mothra

http://img7.hostingpics.net/pics/317709408lebaiserot6.jpgMis à mal par un lynchage médiatique de plus en plus prononcé depuis 1988 et le départ de Dimitri (claviers, saxo), Indochine sort Le baiser en 1990 accompagné par son single éponyme. Un nouveau changement de cap annonçant l’abandon presque complet du son originel du groupe.

De plus en plus influencé par le rock indépendant anglo-saxon, Indochine se dénoue définitivement des eighties pour se fondre dans des arrangements plus acoustiques, des structures plus construites et des compositions privilégiant l’émotion à l’efficacité directe. L’album se veut un hommage presque complet à Salinger (« Le baiser », « Des fleurs pour Salinger ») à travers une image plus épurée : Indochine assume complètement ses étiquettes rock et pop. L’harmonica, le violoncelle, le santur et la kemantche confèrent des sons et des atmosphères particuliers et permettent au groupe d’évoluer une nouvelle fois, par ailleurs de façon assez inattendue.

Malgré une kitscherie lourdingue éparpillée çà et là (« Tant de poussière », très Balavoine, « Des fleurs pour Salinger »), Le baiser compte en son rang nombre de classiques (« Punishment park », « La colline des roses », « Alertez Managua ») et détache Nicola Sirkis de ses tics vocaux qui faisaient autrefois un peu défaut. Stéphane compose quant à lui son meilleur morceau (l’oriental « Persane thème »), pur, instrumental, malheureusement jamais joué en live.

Un bel album, intemporel quoiqu'un peu trop lisse.

Indochine, Le baiser, sorti en février 1990
Clip Le baiser
Clip Des fleurs pour Salinger
Clip Punishment park
Clip More…

http://img7.hostingpics.net/pics/317709408lebaiserot6.jpg

Publié dans Cycle Indochine

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article