[Interview] Marti

Publié le par Métastases

 

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On avait parlé de lui il y a quelques temps, pour tout ceux qui avaient été charmés par le monsieur, voila de quoi faire durer le plaisir!.

 

Domino: Qu’est-ce qui t’a amené à la musique ?

Marti: C’est mes parents qui m’ont transmis cette passion. Ils avaient un
studio d’enregistrement à l’étage de la maison familiale. Mon père
composé beaucoup, il était aussi bassiste et guitariste, ma mère,
elle, chantait. Du coup j’ai toujours baigné dans cet univers, depuis
mon plus jeune âge. A 6 ans, j’ai dû faire un choix décisif :
commander au Père noël une mini moto ou une mini batterie! J’ai, bien
entendu, fait le choix de la batterie ☺. Et c’était parti! À 7 ans,
premier groupe de rock’n roll et premier concert. Depuis je ne me suis
jamais arrêté.


Parles-moi de ton parcours, ce qui t'as fait devenir MARTI ?

Comme je disais, à 7 ans, j'ai eu mon premier groupe en tant que
batteur. On reprenait des standards de rock (Rolling Stones, Beatles,
Blues Brothers, James Brown) mais on avait aussi nos propres compos.
Plus tard mon père m'apprend quelques accords de guitare et je
commence à composer et à enregistrer quelques compos sur un bon vieux
magnéto à bande stéréo ☺. Jusqu’au  jour où mon cousin me fait
découvrir un groupe qui va tout changer : Silverchair. À la première
écoute, j'ai un gros coup de cœur et je me mets aussitôt à vouloir
monter un groupe en tant que guitariste-chanteur. De là plusieurs
projets s'enchaînent, notamment le groupe Seaside avec qui j'ai
partagé, pendant 6 ans, une super aventure artistique et humaine.
Entre temps, je quitte ma ville natale qu'est Toulouse pour Paris.
J'intègre alors le groupe Stoïk en tant que chanteur. Après une
tournée épique ☺ l'aventure s'arrête. De mon côté l'envie d'un projet
solo a toujours germé dans ma tête et je décide de le développer pour
de bon et c'est ainsi que naît Marti.

 


Quelles sont tes influences premières ?

J'ai toujours baigné dans la pop et le rock qu'écoutaient mes parents.
Mais très tôt, vers 9 ans, je suis devenu accro aux Beatles. Ça
résumait tellement tout ce que j’avais écouté avant (Michael Jackson,
Toto et tout ce qui passait à la radio). J'ai vite compris qu'ils
avaient imprégné toutes les générations après eux, et ça continue
encore. Leurs mélodies, leurs harmonies sont tellement riches et
intemporelles, et en même temps très populaires, j'aime beaucoup cette
idée. Ensuite mes influences sont nombreuses, elles peuvent aller de
Miles Davis, passer par Dylan, Radiohead, Tété, The Roots et finir par
Metallica ☺. Mais en ce moment je suis vraiment conquis par des
artistes comme Fink, Jonathan Wilson ou encore Shawn Lee et Bon Iver.


D'ou vient ce pseudo Marti ?

Je ne voulais pas utiliser mon nom civil, et en même temps je voulais
quelque chose qui est un vrai sens pour moi. Comme beaucoup, j'aurais
pu choisir mon nom de famille, mais aussi bien celui de mon père que
celui de ma mère sont déjà très utiliser dans le milieu artistique. Je
suis donc remonté aux grands parents et c'est comme ça que j'ai
baptisé mon projet Marti, qui est le nom de jeune fille de ma grand
mère paternelle.


Et comment s'est passé l'enregistrement de ce premier EP ?

L'enregistrement s'est étalé sur plusieurs mois. J’ai pris le temps
car je voulais faire un premier disque dont je sois fier et qui
représente le plus largement mon univers. Il y a donc des titres plus
anciens comme “Corps à terre” et des plus récents comme “Faut-il?”.
Une partie s'est faite à Toulouse et l'autre sur Paris. J'ai la chance
de toucher à tout les instruments, j'ai donc tout joué sur le disque,
comme un grand :)  J'ai aussi la chance d'avoir des amis sympas,
drôles et talentueux avec qui j’ai travaillé. Baptiste et Guillaume
m'ont apporté leur savoir en studio et c'est en grande parti grâce à
eux si ce disque à pu voir le jour. Pour l'étape finale j'ai eu
l'honneur de collaborer avec Dominique Blanc-Francard pour le
mastering. Il a su apporter son grand savoir faire et couronner le
tout en y metant sa "griffe".



En live, tu es seul ? Tu as un groupe avec toi ? Comment est-ce que tu
vis et transmets la chose ?

Ça dépend ! Il m’arrive de jouer seul, pour des showcases notamment.
Parfois c’est en duo et parfois avec mes musiciens, nous sommes quatre
sur scène. En live, le rendu est épuré, on essaye d’aller à
l’essentiel tout en gardant un fil conducteur, une couleur durant le
concert. Par définition, en live, tout est plus brut, plus direct,
surtout quand les textes sont en français. A ce moment-là il y a une
dimension supplémentaire, c’est celle de captiver les auditeurs par
les mots et la manière de les interpréter, de les chanter. Quand il y
a un silence de mort dans la salle c’est plutôt bon signe ☺


Les projets à venir ? Tu peux nous en parler ?

Sur les mois à venir ça sera des concerts, des showcases et festivals
pour promouvoir le disque. Et puis parallèlement je travaille déjà sur
la suite de « La chasse au bonheur », beaucoup d’idées se bousculent
dans ma tête mais je n’en dirais pas plus pour le moment... à suivre
;)

 

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